Arts & Culture

Exposition « Background Africa » à ne pas manquer à la So Art Gallery

Marion Boehm, Saidou Dicko, Evans Mbugua, Gary Stephens, Justin Dingwall et Raphael Adjeteye Mayne… Le continent africain sera à l’honneur à la So Art Gallery du 13 décembre 2018 au 14 janvier 2019! Intitulée « Background Africa » cette exposition collective réunit l’énergie créative de six artistes. Une exposition qu’on a hâte de découvrir, voici pourquoi.

Le point commun de ces artistes? Le même engouement pour la diversité et la multiplicité des influences du continent africain, leurs œuvres en témoignent.

L’art se mondialise et constitue un espace d’affirmation et de rapprochement culturel. L’exposition s’inscrit dans un mouvement international de mise en avant de l’art d’Afrique. Elle met à l’honneur les œuvres récentes de 6 artistes s’exprimant à travers une variété de média : photographie, collage, peinture sur plexiglas. Ces artistes, internationalement reconnus, nous emporteront lors de cette exposition vers leurs univers.

Marion BOEHM

 

Marion Boehm est née en 1964 à Duisburg, en Allemagne. Elle vit et travaille entre Francfort  et Johannesburg en Afrique du Sud.

Le travail de Boehm est une combinaison impressionnante d’intégrité artistique, de vision conceptuelle et de beauté esthétique.

Depuis son installation en Afrique du sud en 2010, elle passe beaucoup de temps à s’engager avec les membres de la société sud-africaine.

À Johannesburg, elle a commencé sa carrière artistique en créant des collages uniques. Ses travaux portent sur des questions sociales, économiques et culturelles principalement sur le continent africain. En contraste frappant avec l’obsession du monde occidental pour les apparences physiques raffinées, Boehm a souvent été frappée par la beauté silencieuse et sans prétention de certaines femmes africaines.

Justin Dingwall

 

Justin Dingwall (né en 1983) est un photographe de renom basé à Johannesburg

Durant ces dernières années Dingwall a réalisé différentes expositions que ce soit en Afrique ou sur le plan international. Il a été sélectionné pour diverses récompenses, notamment les prix SA Taxi Foundation Art Award 2015, Sasol New Signatures 2014 et IPA – int’l photography Awards 2013.

L’artiste crée des images qui résonnent avec émotion et défient les notions traditionnelles de la beauté. Ses œuvres penchent vers l’inhabituel et des avenues moins fréquentées avec des nuances Culturelles.

Evans Mbugua

 

 

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* Detail * ?Work in progress. New set of art pieces taking shape from my current #nairobi studio ? – Rdv with @dennisosadebe @circleartagency ??‍♂️ January 2019!

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Evans Mbugua est un artiste né en 1979 à Nairobi, au Kenya. Il vit et travaille à Paris, en France. Ces deux villes culturellement diverses sont une inspiration pour ses œuvres. Pour Mbugua, le design et l’art forment la symbiose parfaite, ils sont « synchronisés ». Il n’utilise pas simplement les motifs pour améliorer ses portraits; il les réinterprète – à travers une nouvelle représentation de signes et de symboles modernes – pour créer un dessin inhabituel et éblouissant. En créant un effet de calque, l’impression forme un fond et un portrait est placé au premier plan. Chaque portrait est composé d’une série unique d’effets de petits points sur le verre ou le perspex – ses supports de choix.

Au sujet de sa démarche artistique, Mbugua a déclaré: « Je fais des portraits de ma vie et celle de mes amis ainsi que d’inconnus. La diversité nourrit ainsi ma curiosité pour le monde. Mes portraits célèbrent des personnages à travers un regard sur nos identités et leurs facettes cachées J’utilise le verre et le perspex pour embellir mes sujets grâce à la lueur et les reflets qu’ils émettent, tout en soulignant la fragilité humaine. Dans mon travail, les pictogrammes représentent notre environnement urbain qui façonne et donne le rythme de nos vies. Ceci est mon terrain de jeu.  »

Les œuvres de Mbugua sont conservés dans des institutions et font partie de collections privées en France, au Royaume-Uni, en Italie, aux États-Unis, au Danemark, au Nigeria, au Maroc et au Kenya. Il a participé à des expositions à Paris, Londres et New York.

Gary Stephens

 

Né en 1962 dans la ville de Yuma en Arizona sur les frontières Mexicaines. Gary Stephens est arrivé en Afrique du Sud en 2008. Il a étudié l’art à l’Université de l’Arizona et au San Francisco Art Institute.

Au cours des trente dernières années, il a travaillé comme artiste et a beaucoup voyagé en Amérique latine, en Asie, en Europe et en Afrique pour trouver l’inspiration. En 1998, il s’installe à Florence, en Italie, où il vit et travaille pendant dix ans et perfectionne son style de dessin.

Les œuvres de Stephens font partie de collections publiques et privées aux États-Unis, en Europe et au Moyen-Orient.

Gary Stephens travaille sur divers médias, notamment la peinture, le dessin, la gravure et la photographie. Combinant différentes manières de travailler le papier, notamment les plis avec un système de cordes, Stephens met l’accent sur la qualité tridimensionnelle des motifs de tissage à travers des vides et des plis, ce qui permet de contempler l’image sous différents angles.

Ses impressionnants portraits rendent hommage aux traditions africaines de tressage de cheveux, de chapeaux, de foulards et de style urbain contemporain.

Raphael Adjetey Adjei Mayne

 

Raphael Adjetey Adjei Mayne est né en 1983 à Accra, au Ghana. Mayne est un artiste dont les supports vont du lin étiré d’une toile au coton de tissus africains. L’artiste s’appuie sur son savoir-faire d’autodidacte; avec une expertise en couture de plus de 10 ans pour créer un style absolument unique – apporter un patchwork assorti de matières africaines à la toile. Utilisant les symboles Adinkra d’Afrique de l’Ouest, Mayne combine les influences traditionnelles de son pays d’origine, le Ghana, à l’esthétique moderne.

Saïdou Dicko 

 

 

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Saïdou Dicko est né au Burkina Faso en 1979, il est artiste plasticien autodidacte. À l’âge de 5 ans, Dicko, berger Peulh, apprend à dessiner en recueillant les ombres de ses moutons sur les sols du Sahel. Tout naturellement, l’ombre est présente dans l’ensemble de son travail. En 2005, il se lance dans la photographie. Six mois après ses débuts photographiques, il présente sa première exposition dans le Off de la biennale de Dakar 2006 où il obtient un prix, le premier d’une longue série.

Par la peinture, la photographie, la vidéo ou les installations, Dicko transforme la représentation des formes donnant vie à des phénomènes visuels, à des événements physiques et psychologiques de la lumière, unissant les deux valeurs extrêmes qui sont au cœur du contraste noir et blanc. Il trouve plaisir à rassembler les opposés pour nous parler d’égalité, d’union, d’amour maternel, liberté, humanité …

Depuis, son travail a été présenté lors de beaucoup d’événements internationaux (biennales, foires internationales, expositions).

En 2012, il est cofondateur du collectif « Rendez-Vous d’Artistes» qui est une plateforme nomade où les  artistes de tout bord : curateurs, galeristes, amateurs d’art, journalistes culturels… échangent autour d’un repas. Ces échanges parfois aboutissent sur des projets d’expositions. Depuis 2013, il est commissaire d’exposition (3th Biennale Internationale de Casablanca) et scénographe notamment au Maroc avec ARKANE AFRICA …

Son travail artistique continue d’évoluer grâce à ses voyages, son vécu, ses inspirations diverses et toujours sa quête d’un monde meilleur.

Sa nouvelle série « The Shadowed People » est le reflet de toutes ces années de travail et de recherche. Il nous présente des œuvres de plus en plus poétiques et à la fois poignantes qui le dévoilent de jour en jour.

 

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