Prévue jusqu’au 20 avril en raison de l’épidémie de coronavirus, cette période de confinement est l’occasion de faire des belles découvertes littéraires afin de surmonter l’ennui quotidien. Et si on s’accordait un petit voyage à l’intérieur de soi ? Plurielle vous propose une liste de 5 livres pour faire passer le temps pendant la quarantaine.
« Au petit bonheur la chance » D’aurélie Valognes
Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Ces deux là, qui ne se connaissent pas très bien vont devoir apprendre à s’apprivoiser et à cohabiter. Mémé Lucette n’est en effet pas très commode et Jean, un véritable moulin à paroles. Mais sa spontanéité et son regard d’enfant vont amener un vent de fraîcheur dans le quotidien de Lucette. Ensemble ils vont découvrir que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie. Un duo attachant qui nous met tout de suite de bonne humeur !
« Le peintre dévorant la femme » de Kamel Daoud
A travers son nouvel essai, Kamel Daoud contemple des œuvres de Picaso, témoins de la passion que vivait le peintre avec sa jeune maîtresse Marie-Thérèse. Il en profite pour parler des religions, du nu, et de l’érotisme qu’il considère comme « une clef dans sa vision du monde et de sa culture ». Il établit également un parallèle entre le statut du corps et l’érotisme dans les sociétés musulmanes et occidentales, tout en analysant l’érotisme chez Picaso.
« Dans le murmures des feuilles qui dansent » D’Agnés Ledig
Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture. Thomas est menuisier. Tous les jours, il rend visite à son petit frère hospitalisé et lui conte des histoires. Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ? Une histoire simple et poignante qui nous rappelle que la vie est plus forte que tout.
« Karl et moi » de Baptiste Giabbiconi
A l’été 2008, un mannequin inconnu de 18 ans apparaît publiquement au côté de Karl Lagerfeld. Baptiste Giabbiconi tiendra cette place pendant une décennie, défrayant la chronique en devenant lui-même célèbre. Aujourd’hui, il raconte son Karl, tel qu’il est le seul à l’avoir connu, le seul à l’avoir tutoyer et aimé. Un portrait touchant et stupéfiant de l’empereur de la mode.
« L’art de perdre » de Alice Zeniter
Salué par la critique, récompensé du Goncourt des Lycéens, ce roman suit le destin d’une famille Kabyle des années 30 à aujourd’hui par le truchement de Naima, immigrée, petite fille de Harkis qui découvre ainsi l’épopée de sa famille. Ce livre bouleversant, récit magistral, questionne avec subtilité l’identité, les origines, l’Algérie et son histoire complexe avec la France. Vous n’êtes pas prêtes de tourner la page !