Le long-métrage de fiction « Apatride » de la réalisatrice Narjiss Najjar a été projeté, samedi en nocturne à l’opéra de la cité de la culture à Tunis, ouvrant le bal des 29èmes Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui se tient jusqu’au 10 novembre.
« Apatride » de Narjiss Najjar ouvre le bal des 29èmes Journées Cinématographiques de Carthage
Le long-métrage de fiction « Apatride » de la réalisatrice Narjiss Najjar a été projeté, samedi en nocturne à l’opéra de la cité de la culture à Tunis, ouvrant le bal des 29èmes Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) qui se tient jusqu’au 10 novembre.
Produit en 2017, ce film projeté hors compétition des JCC, s’attaque à un pan sensible de l’histoire marocaine, à savoir l’expulsion de 350.000 Marocains d’Algérie en décembre 1975. Le film, qui a été suivi par un grand public de cinéphiles, relate le parcours d’une femme de 35 ans, hantée par une enfance déchirée par cet exil forcé qui a séparé de nombreuses familles maroco-algériennes.
Conçu comme une fable, le film est destiné à entrer en résonance avec les conflits contemporains dans de nombreuses régions du monde (du Moyen-Orient à l’Asie occidentale).
Trois productions marocaines sont en compétition officielle aux Journées Cinématographiques de Carthage, qui se poursuivront jusqu’au 10 novembre.
Dans la catégorie compétition officielle longs-métrages de fiction, « Laaziza » du réalisateur Mohcine Basri et « Sofia » de Meryem Ben M’barek seront en lice pour le Tanit d’or du festival aux côtés de « La miséricorde de la jungle » de Joël Karekezi (Rwanda), « Mali’la » de Machérie Ekwa Bahango (Congo RDC), « Vent Divin » de Merzak Allouache (Algérie) et « Yara » de Abbas Fadhel (Irak).
Figurent aussi à la compétition officielle, les films tunisiens « Mon Cher Enfant » de Mohamed Ben Attia, « Regarde-moi » de Najib Belkadhi et « Fatwa » de Mahmoud Ben Mahmoud, ainsi que « Yomeddine » de l’Egyptien A.B Shawky, « le voyage inachevé » du Syrien Joud Said et « Rafiki » de la réalisatrice kenyane Wanuri Kahiu.
En lice pour le premier prix de la catégorie des courts-métrages figurent notamment « Astra » de Nidhal Guiga (Tunisie), « Before We Heal » de Nadim Hobeika (Liban), « Hevi » de Mohamed Shaikhow (Syrie), « Icyasha » de Marie Clementine Dusabejambo (Rwanda), « Lalo’s House » de Kelly Kali (Bénin), « Amid Summer &, Winter » du réalisateur Shady Fouad (Egypte), « The Crossing » de Ameen Nayefh (Palestine) et « Nadia’s Visa » de Elyan Hanadi (Jordanie).
« We Could Be Heroes » de la réalisatrice marocaine Hind Bensari devra concourir dans la catégorie des longs-métrages de la Compétition officielle des films Documentaires qui verra la participation de 11 productions cinématographiques.
Au programme de cette catégorie de films on trouve « De Père en Fils » du réalisateur Talal Derki (Syrie), « Erased, Ascent of the Invisible » de Ghassan Halwani (Liban), « Fahavalo, Madagascar 1947 » de Marie-Clémence Andriamonta-Paes (Madagascar), « Le Futur dans le Rétro » de Jean-Marie Tento (Cameroun), « Kinshasa Makambo » de Dieudo Hamadi (Congo RDC), « Rencontrer Mon Père » d’Alassane Diago (Sénégal), « Silas » de Nayar Anjali (Afrique du Sud) et « Tranche de Vie » de Nasreddine Shili (Tunisie), ainsi que « Amal » et « You Come From Far Away » des Egyptiens respectivement Mohamed Siam et Amal Ramsis.