Lors du Grand Chelem de Judo qui se déroulait à Abu Dhabi, la judoka marocaine Aziza Chakir a quitté le tatami à la fin du combat sans saluer son adversaire israélienne Shira Rishoni. Cette dernière, contente d’avoir remporté le combat mais un peu dépitée face à cette réaction, s’est seulement contentée de hausser les épaules.
Cette réaction de la part de la judoka marocaine n’a pas été le seul signe de boycott fait à l’égard de la délégation de judo israélienne. En effet, selon France Info, les 12 membres de l’équipe israélienne se sont vus remettre des kimonos dépourvus du sigle ISR signifiant Israël, remplacé par celui de la Fédération Internationale de Judo (IJF).
Le judoka israélien Tal Flicker, médaillé d’or chez les moins de 66 kg, a également vu jeudi 26 octobre l’hymne et le drapeau de son pays changés par ceux de la Fédération Internationale. Tal Flicker aurait alors entonné lui-même l’hymne israélien.
Selon les organisateurs, ces mesures ont été prises pour des raisons de sécurité afin d’assurer la sûreté des membres de la délégation israélienne. Rappelons que les Emirats Arabes Unis ne reconnaissent pas Israël.