Naima Lahrouri, première femme à avoir déposé plainte contre Taoufik Bouachrine, est sortie de son silence aujourd’hui. Elle confie avoir été victime d’agressions ainsi que de coups et blessures et chantage infligés par le journaliste.
Dans un statut publié sur son profil Facebook, Naima Lahrouri déclare qu’il lui a fallu beaucoup de courage avant de porter plainte contre Taoufik Bouachrine, « surtout dans une société patriarcale qui ne défend jamais la femme ».
La journaliste a également confié avoir été victime de diffamation depuis que cette affaire a éclaté. « J’ai eu droit à de nombreux propos diffamatoires et mensongers depuis que cette affaire a éclaté. Certains de mes détracteurs sont des idolâtres de Taoufik Bouachrine, d’autres accusent les plaignantes de calomnies ou encore disent que cette affaire est cousue par l’Etat ».
Naima Lahrouri, qui est actuellement membre du RNI après s’être présentée aux élections sous les couleurs de l’USFP, dément toutefois avoir déposé plainte pour des considérations politiques.
» Je me soucie peu du statut de Taoufik Bouachrine ou de ses adversaires politiques. Il ne m’importe pas de savoir s’il est en bon terme ou non avec le Makhzen. J’ai porté plainte contre lui pour ce qu’il m’a fait subir. Et je n’ai ni honte ni peur parce que je n’ai pas été injuste envers lui » précise-t-elle.
Naima Lahrouri se réjouit enfin d’avoir été la première femme à déposer plainte contre Taoufik Bouachrine, ce qui, selon elle, a permis « qu’on découvre ses autres victimes ».
