Société

Meriem Amjoune : Fière d’avoir représenté dignement le Maroc

L’élève marocaine Meriem Amjoune, qui a remporté le concours « Défi de la lecture arabe » (Arab Reading Challenge) aux Émirats arabes unis, a exprimé, vendredi, sa fierté d’avoir dignement représenté le Maroc lors de ce grand événement culturel.

« C’est un sentiment indescriptible, j’étais submergée d’une grande joie en représentant dignement mon pays. Je conseille aux enfants marocains de donner de l’importance à la lecture et de participer à ce concours de la lecture arabe« , a indiqué Amjoune dans une déclaration à la presse à son arrivée à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca en provenance d’Abou Dhabi.

La jeune virtuose, une férue de lecture de tout juste 9 ans a affirmé que « la lecture permet aux enfants de revivre le passé, de saisir la réalité, d’explorer l’avenir, de surmonter les obstacles et de se libérer du temps et de l’espace ».

Pour sa part, le père de la jeune élève, Lahcen Amjoune, s’est dit comblé de joie pour ce couronnement au niveau arabe et a exprimé le vœu qu’il soit suivi d’autres réalisations, non seulement pour sa fille mais aussi pour tous les enfants marocains.

Une passion pour la lecture révélée dès la petite enfance

Pour ce qui est de la passion de Meriem pour la lecture, M.Amjoune a expliqué qu’elle vu le jour dans un environnement passionné de lecture de par l’appartenance de ses parents à la famille de l’éducation, un contexte qui lui a permis d’entretenir un lien des plus étroits avec le livre.

La mère de Meriem, Aida Zaari, a, quant à elle, affirmé que sa fille dispose de nombreuses compétences intellectuelles qui l’ont aidée à remporter le concours du défi de la lecture, appelant les familles marocaines à se réconcilier avec la lecture et à orienter leurs enfants vers les livres pour parfaire leurs connaissances.

Elle a, également, estimé que cet exploit vient récompenser les efforts considérables déployés par Meriem, exprimant à cette occasion sa fierté de ce succès qui incitera les autres enfants marocains à la lecture et à l’épanouissement intellect et cognitif.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, Youssef Belkacemi a estimé que cette performance « est une consécration de tous les Marocains« , rappelant le couronnement de Meriem au niveau national en avril dernier lors des éliminatoires ayant enregistré la participation de plus de 600.000 élèves des différentes directions régionales du ministère.

Ce couronnement est un message important pour les élèves en vue de les encourager à la lecture et à travailler dur pour atteindre les objectifs et se réaliser durant leurs cursus scolaires.

Et de souligner que la petite prodige est un modèle à suivre par les générations actuelles, notant que le ministère va accompagner Meriem le long de son cursus afin de l’aider à concrétiser son rêve et de perfectionner son talent.

Cet exploit est le fruit d’un travail dur et ininterrompu pendant trois années, période durant laquelle le nombre de participants à cette compétition a quadruplé, a relevé, de son côté, le directeur de l’Académie régionale de l’Éducation et de formation de Fès-Meknès, Mocine Zouak.

La lauréate, élève de l’école primaire Dakhla à Tissa (province de Taounate), s’est très nettement démarquée parmi les quelque 10,5 millions de participants et de participantes issus de tout le monde arabe.

Un accueil des plus chaleureux a été réservé à la jeune virtuose, en présence des membres de sa famille, et de plusieurs responsables centraux et régionaux du ministère de l’Éducation nationale.

Le montant total des prix de ce concours s’élève à 11 millions de dirhams émiratis, soit environ 3 millions de dirhams. Le vainqueur empoche 500 mille dirhams émiratis, tandis que « l’école distinguée » obtient un million de dirhams émiratis et le « superviseur distingué » 800 mille dirhams émiratis.

Le concours « Défi de la lecture arabe », initié depuis 2016 par les Émirats arabes unis, a pour objectif d’ancrer le plaisir de la lecture chez les enfants, tout en renforçant leurs capacités d’interaction et ouverture sur les autres cultures.

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