Le 21 janvier, le monde fêtera la journée internationale des câlins, plus connue sous le nom de Hug Day. Cette journée très spéciale a été créée en 1986 par le révérend kevin Zaborney qui avait constaté que les premières semaines de l’année étaient les plus propices à la déprime car une fois les fêtes de fin d’année passées, beaucoup de personnes souffraient d’un manque de contact émotionnel. De l’autre côté de l’Atlantique, le principe se traduit de la sorte : un individu propose, dans un lieu public, une accolade sans contrepartie à une personne choisie au hasard et le manifeste par une petite pancarte sur laquelle il est écrit « câlin gratuit ».
Difficile d’imaginer faire ça chez nous, n’est ce pas ? Toutefois, Leila Hadioui a quand même eu envie de célébrer cette journée au Maroc en vous invitant à partager ce moment avec elle à la Maison d’Enfants Lalla Hasnaa afin de donner de l’amour aux enfants abandonnés et aux orphelins qui y vivent.
D’après les statistiques, 5377 enfants ont été abandonnés en 2013. Parmi ceux-ci, il y a des enfants dont les parents ont tragiquement péri et qui ne peuvent être assumés par leurs familles, il y a aussi des enfants que les parents abandonnent car ils n’ont plus les moyens financiers de les élever. Enfin, il y a des enfants nés de relations hors mariages, ceux là mêmes que certains osent encore appelés « ouled el hram » sans aucune considération ni compassion pour ces enfants qui n’ont pas demandé à naître… Et pour cause, leurs mères, souvent victimes d’un viol, auraient préféré avorter pour ne pas avoir à faire souffrir un enfant non désiré. Mais en raison de l’interdiction de la loi, celles-ci ont du malgré elle donner le jour à un enfant condamné à vivre l’enfer sur terre. En plus de l’abandon dont ces enfants font l’objet, ils seront confrontés toute leur vie durant au rejet d’une société qui refuse de les intégrer, qui les juge, qui a décidé d’en faire des exclus dès leur naissance.
Certes le droit à l’avortement des femmes ne résoudra pas tous les problèmes sociaux, toutefois, dans certains cas, comme dans le cas de ces mères victimes de violences sexuelles, ce droit à disposer de son corps permettrait d’épargner bien des souffrances à des enfants qui n’ont rien demandé à personne et qui peinent ensuite à être adoptés vu les circonstances de leur naissance.
Si vous aussi vous êtes touchés par le sort de ces enfants, si vous aussi vous souhaitez faire avancer les choses et participer à un avenir meilleur pour ces petits qui ne demandent qu’un peu d’amour, rejoignez Leila Hadioui le 21 janvier, à la maison d’Enfants Lalla Hasnaa pour passer une journée sous le signe de la tendresse, du partage, de l’ouverture d’esprit et de l’amour inconditionnel que l’on voue à son prochain au nom de l’humanité.