Deux manières différentes de porter le maillot mais une seule passion. Lors du match de beach-volley, la photographe Lucy Nicholson a immortalisé qui n’a pas tardé à faire le tour du web. Et une fois de plus, la toile s’est divisée en deux camps : les pours et les contres. A gauche, Doaa el Ghobashy, l’Egyptienne, vêtue d’un maillot à manche longue et d’un hijab. A droite, Kira Walkenhorst, l’Allemande vêtue d’un bikini traditionnel tenu des joueuses de beach-volley. Le filet les sépare et semble séparer deux mondes, deux univers mais un seul objectif : faire gagner son équipe ! La passion pour le sport est là, sous fond d’esprit olympique, de respect et de vivre ensemble.
Une filet, deux mondes… Une image des Jeux..#beachvolleyball #Rio2016 pic.twitter.com/eXAw30gOmw
— François Fourreau (@FFourreau) 8 août 2016
Une polémique au nom de la laïcité
Si le CIO laisse soin à chacune des fédérations sportives d’accepter ou non le voile, certains internautes voient d’un mauvais œil le port du voile. Certains internautes ont réagi sévèrement à la tenue de la joueuse égyptienne. « L’esprit olympique est laïc, pas de place pour la religion » écrit un internaute. Certains y voient une censure des libertés de la femme allant jusqu’à comparer son voile à une prison. Dans un registre tout aussi délirant, certains parlent d’une « invasion islamiste aux Jeux Olympiques»…
Symbole des Jeux Olympiques
Quand certains crient au scandale, d’autres y voient un symbole du sport. « C’est une compétition sportives, non un jeu politique. Je ne vois pas où est le problème » tweet une américaine. Certains s’amusent de ce filet qui sépare les deux joueuses. « C’est un filet qui unit » écrit un internaute.