Ce sont 165 équipages de femmes âgées de 20 à 60 ans, venant de 16 pays différents qui ont parcouru environ 1300 km à travers le sud marocain. Plurielle était de la partie, on vous raconte comment les gazelles ont vécu cette expérience riche en émotions.
Une organisation bien rodée
A notre arrivée, ce qui nous a le plus impressionné c’est l’organisation : 182 gilets bleus qui arpentent le désert marocain pour faire de ce Rallye une réussite.
Parmi le staff, il y a des pilotes de voiture, d’hélicoptère, des médecins, des infirmiers, des mécaniciens, des photographes, des caméramans,… et tout ceci sans compter un staff marocain extraordinaire.
Tous réunis par la passion des raids
Les journalistes sont accompagnés de pilotes médias, ils sont tous là par passion, une passion des raids. Tous les pilotes ont leur vie professionnelle, certains sont directeurs, éducateurs, boulangers, consultants, restaurateurs… le rallye est une parenthèse dans leur vie. Ils nous expliquent que lorsqu’ils retournent à leur vie normale, ils ont beau essayer de raconter leurs expériences, ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont vu, mais ce n’est jamais suffisant.
C’est quelques jours après le début du Rallye que Plurielle a rejoint les équipages, on vous raconte.
Même si nous avons fini le Rallye sur les rotules -on ne dormait que 3 à 4h par nuit, dans une tente en plein milieu du désert où l’on doit oublier le confort auquel on est habitué, que les rations militaires sont loin d’être de la grande gastronomie – on en a pris plein les yeux et surtout plein le cœur.
La directrice générale et fondatrice du Rallye Aïcha des Gazelles Dominique, a rappelé lors de la remise des prix que cet événement n’a jamais cessé de grandir et d’évoluer autour de valeurs nobles à savoir: le courage, le dépassement de soi, la loyauté, l’entraide, l’engagement environnemental et solidaire.
Ceci n est pas qu’un simple discours, ces valeurs nous les avons vu sur le terrain.
Que l’on soit journaliste, staff, gazelles, personnalités, nous sommes tous logés à la même enseigne. Nous dormons tous ensemble, sous les tentes, à la belle étoile.
Les 165 équipages doivent se dépasser, faire face aux aléas techniques, les problèmes de navigation, les frustrations de ne pas pouvoir finir la course, la fatigue, les accidents,…
Dans un cadre pareil, sans fioriture on découvre la réelle personnalité des équipages et du staff, mais surtout on se redécouvre. Certaines n’auraient jamais pensé pouvoir finir la course, faire face aux aléas et pourtant elles ont fait bien plus,
Ces femmes à la fin de la course, sont devenues gazelles et le resteront à vie.