Rappelons-le, le rôle d’un médecin est d’identifier, de prévenir et de traiter les problèmes de santé des individus. Dans ce cas précis, c’est l’administrateur de la page Facebook « Tous contre les jupes et les robes courtes au sein du CHU FMPC » qui semble avoir de grave problèmes (psychologiques). Bravoure oblige, l’identité de cet administrateur est inconnue. Sur cette page, l’incitation à la haine contre les femmes en jupes règne en maître. Sous couvert de religion, ce brave lâche dit « sortir de ce silence amer » appuyé par d’autres étudiants souhaitant ne plus voir « ces putes nues avec leur blouse blanche roder dans l’hôpital sans aucun respect ni au personnel médical ni aux patients».

Dénonciations et insultes

En plus d’un langage fleuri, l’administrateur de la page se laisse aller à des dénonciations et des menaces. Voyant que ses tentatives de faire régner la charia dans les couloirs de l’hôpital sont vaines, ce dernier compte balancer des noms et des numéros de téléphone de femmes médecins qui «ne se respectent pas». Dans les commentaires, des internes de l’hôpital sont montés au créneau pour dénoncer de tels agissements. Face à l’augmentation des signalements de sa page, l’admin menace de créer d’autres pages Facebook et de continuer son combat. Si cette affaire fait rire certains internautes, tant elle est ridicule, nous faisons face à un grave problème: celui de la radicalisation au sein du corps médical. Un terrain censé être neutre, et dont la seule et unique mission est de venir en aide aux malades.