Il y a près d’un mois, une étude réalisée par l’ONG britannique « Family Optimise » a démontré que les femmes marocaines se marient de plus en plus tard. Elles se marieraient en moyenne à l’âge de 28 ans. Une tendance sur laquelle s’est penché le journal en ligne Ouest-France dans un article intitulé « Maroc. Plus éduquées, les femmes se marient moins ». Voilà ce que l’on a retenu de cet article.
Les raisons de leur célibat
Que ce soit à cause d’un travail prenant ou parce qu’elles s’occupent de leurs familles, les raisons pour lesquelles les femmes marocaines sont encore célibataires ne manquent pas. Deux d’entre-elles se sont confiées sur leur situation de célibataire au Maroc à Ouest-France. « Je m’investis dans mon travail, je suis indépendante financièrement. Aujourd’hui, je me sens libre et je préfère rester seule. Pourquoi aurais-je besoin d’un homme? » raconte Aïcha, téléopératrice, la quarantaine naissante. Bien qu’elle soit parfaitement satisfaite de sa situation, ses parents, eux s’inquiètent. « Nous nous faisons beaucoup de soucis pour elle« , avoue Mbarka, mère d’Aïcha, au média français.
Même chose pour Hanane, 30 ans. Cette jeune célibataire est même allée plus loin, au sens propre comme au sens figuré du terme. Cette casablancaise a décidé de quitter le cocon familial et est allée s’installer à Tanger afin de poursuivre sa carrière. « Venir à Tanger, seule, fut difficile à accepter pour ma famille. Ils me titillent souvent au sujet du mariage et cela m’agace« , dit-elle lors de son interview avec le journal électronique français.
Frustration sexuelle non-existante
Ce reportage s’est aussi penché sur la question de la sexualité de ces célibataires. Il faut avouer que les témoignages à propos de ce sujet sont francs et reflète une réalité existante. « Mes voisins savent que j’accueille des amis masculins. Au début, ce ne fut pas simple », reconnait-elle. Jabrane, 29 ans parle de son expérience au sein de la société marocaine. « Il y a toujours des solutions pour les garçons et les filles. Il faut juste trouver des subterfuges et rester discret. Nous avons grandi avec ces codes« , explique-t-il.
Mais pour les femmes, ce n’est pas la même histoire. « Pour la femme, tout dépend de sa capacité à gérer l’interdit de sa propre éducation, les croyances religieuses ainsi que le jugement de la société », conclut la sexologue Amal Chabach.
Un regard assez franc sur la société marocaine. Qu’en pensez-vous ?