Société

« Allah »: après le papier toilette, des chaussures Nike dérangent

La célèbre marque d’articles de sport Nike se retrouve sujet d’une nouvelle révolte des internautes qui l’accusent d’avoir inscrit le nom d’ « Allah » sur ses chaussures.

Après l’affaire du papier toilette avec le nom d’ « Allah » dessus commercialisé par la marque britannique Marks & Spencers, c’est au tour de Nike d’être pointée de doigts révoltés.

Le modèle qui a suscité la colère des internautes comporterait sur la semelle une prescription qui ressemblerait à s’y méprendre au mot d’ »Allah » en arabe.

Saiqa Noreen, est l’internaute derrière une pétition lancée qui demande l’arrêt de la fabrication des chaussures Nike Air Max 270 dont les semelles présentent ce logo « offensant ».


La jeune femme qualifie cet acte de « scandale », puisque le nom de Dieu sera “sûrement piétiné, frappé à coups de pied et souillé de boue ou même de crasse”.

C’est irrespectueux et extrêmement offensant pour les musulmans et insultant pour l’islam”, rajoute-t-elle, invitant la marque à “rappeler immédiatement cette chaussure offensante et blasphématoire ainsi que tous les produits dont le logo ressemble au mot Allah.”

Toutefois, certains internautes n’ont pas été du même avis, avec cette interprétation avancée et ont réagi sur Twitter.

« Cela ne ressemble pas davantage à Allah qu’une chips de pomme de terre peut ressembler à la Vierge Marie. Ridicule. À ce rythme, des personnes seront arrêtées pour avoir dit «merde» en public. Le monde va en enfer, dirigé par toutes les personnes sensibles qui s’offusquent de tout ».

 

« Ce n’est pas ALLAH. Ne soyez pas fanatiques, ou instigateurs. Le monde a déjà assez de problème. Allez nourrir un pauvre ».

Nike aurait des antécédents qui remontent à 1997. A l’époque, c’est le modèle Nike Air Bakin qui fait sujet de polémique, et pour cause : un logo qui ressemblait à tout point au nom d’« Allah ».

Sidérée par ces inscriptions, une partie de la communauté musulmane s’était sentie offensées. La marque aurait par la suite retirer environ 38.000 paires du marché.

 

Texte: Salma Benallal

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