Société

Les 12 choses que vous saviez (ou pas) sur Saad-Eddine El Othmani

M. Saad-Eddine El Othmani, du Parti de la justice et du développement (PJD) a été nommé par SM le Roi Mohammed VI  chef du gouvernement, en charge de former le nouveau gouvernement. Voici les 10 choses à savoir sur lui:

  • Il est né le 16 janvier 1956 à Inzegane, le village du Souss où une affaire de mini jupe portée dans un souk par deux jeunes filles avait défrayé la chronique il y a près de deux ans.
  • Il a obtenu son Bac en 1976 et pas seulement… Il a décroché un diplôme en médecine de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (1986).
  • Il s’intéresse à l’inconscient : il a  décroché un diplôme en psychiatrie du CHU de Casablanca (1994), ce qui fait en ce moment le buzz sur les réseaux sociaux. Et oui, il fallait bien un psychiatre pour comprendre notre situation politique post électorale.
  • La religion, c’est son credo : Ah oui, il a aussi décroché un DES en études islamiques à la Faculté des lettres de Rabat (1999). Un intérêt certain pour la théologie qui le mènera plus tard à occuper les postes de membre du bureau exécutif de l’association de la Rabita des ouléma de Dar Al Hadith Al Hassania, puis de membre fondateur de l’Association marocaine de l’histoire de la médecine et de la Jamaa Islmaya,
  • Il s’intéresse aux autres :  Il a été ministre des Affaires étrangères et de la Coopération en 2012, fonction qu’il quitta en octobre 2013 dans le cadre d’un remaniement ministériel, après avoir renoué avec nos voisins algériens.
  • Il a la politique dans le sang : La preuve, M. El Othmani a occupé également plusieurs postes dont ceux de vice-président de la Chambre des représentants (2010-2011), président du Conseil national du PJD depuis 2008, membre du Congrès général des partis arabes et membre de la commission d’enquête parlementaire sur les évènements de Gdim Ezik. Il était également membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la chambre des représentants (2001-2002), membre du conseil maghrébin de la Choura depuis 2002, directeur du Mouvement populaire constitutionnel démocratique de 1998 à 1999, et membre fondateur du parti du Renouveau national. M. Othmani a été élu membre de la Chambre des représentants aux élections de 1997, 2002, 2007, 2011. Aux élections législatives d’octobre 2016, il a été réélu dans la circonscription de Mohammedia. What else?
  • Il tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler : contrairement à son rival (mais camarade tout de même) Abdelilah Benkirane, l’homme n’est pas du genre expansif et encore moins showman. C’est sûr que ça va  nous changer !
  • Il est le plus ouvert d’esprit des frères du PDJ : figurez-vous qu’il est même l’un des rares islamistes à s’être exprimé en faveur de la légalisation du cannabis et de l’avortement ! Voilà une chose qu’on ne risque pas d’oublier de lui rappeler (on parle de l’avortement bien sûr. La drogue, c’est mal).
  • Il revendique son amazighitude : Mr El Othmani sait d’où il vient, le Souss, et n’a pas l’intention d’oublier ses origines. L’identité amazighe a là un sacré défenseur.
  • Il est fan de Dieudonné : depuis sa nomination, certains anciens tweets ont refait surface comme cela arrive souvent quand quelqu’un fait l’objet d’une forte attention médiatique. Il y appelait à la sacralité de la liberté d’expression au coeur de la polémique Dieudonné. En a-t-on enfin fini avec la notion d’art propre? Inchallah !
  • Il aime les lettres et la littérature, la preuve il a été membre de la bibliothèque Hassan II des recherches scientifiques et médicales et responsable des éditions Al Forkane.  Mais ce n’est pas fini, M. EL Othmani est l’auteur de plusieurs livres et publications sur le fikh, la question de la femme en Islam et la médecine générale au Maroc. Il a également publié plusieurs articles dans des revues arabes et françaises sur les mêmes sujets.
  • Quatre à la maison : Last but not least, pour compléter le tableau, il est marié et père de trois enfants.

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