Dans une story postée sur son compte Instagram, Joëlle Mardinian, célèbre make-up artiste libanaise, apparaît dans une situation pour le moins saugrenue, avec un escargot glissant à même la peau de son visage. Meilleur que le collagène nous dit-elle…
La célèbre pro du make-up à la sauce libanaise nous revient dans une story qui faute de nous donner envie de refaire la même chose, en a interpellé plus d’une.
Un escargot bien baveux glissant à même la peau de son visage, Joëlle, icône de la beauté et du luxe version orientale rompt avec tous les codes et les clichés qui entourent sa personne et nous explique dans sa story les bienfaits de la bave d’escargot pour la peau.
Connue pour son émission de relooking sur MBC, sa marque de cosmétiques ainsi que sa chaîne d’instituts de beauté, Maison Joëlle, l’icône des beautistas tourne ainsi le dos au collagène pour prôner les vertus de cette nouvelle star des cosmétiques, garanti 100% naturel.
Une bave miraculeuse, testée et approuvée depuis l’Antiquité
Pour les plus sceptiques, rassurez-vous Joëlle ne délire pas, ou du moins pas complètement. On attribue en effet au mucus de l’escargot des propriétés médicinales et ce depuis l’Antiquité. Très riche en eau, à plus de 90%, le mucus se compose de sodium, de potassium et de magnésium.
Mais ce n’est pas tout, la bave d’escargot a aussi le pouvoir de régénérer et de cicatriser. Cette bave miraculeuse vaudra à l’escargot, depuis des temps anciens, d’être broyé pour être appliqué en pommade. Au XVIe siècle, on le consommait également pour ses vertus contre la toux, chose qui n’est pas sans nous rappeler la consommation qu’en font les Marocains. Rien de tel qu’un bon bol de “babbouches” pour lutter contre un coup de froid !
L’usage cosmétique : comment ça marche ?
D’un point de vue cosmétique, tout l’attrait du mucus réside en fait dans sa composition en molécules bien précises, lesquelles sont commercialisées sous forme de produits à base de bave d’escargot.
On citera donc l’allantoïne, un actif apaisant idéal pour les peaux sensibles ou irritables ainsi que l’acide glycolique qui est fréquemment utilisé dans les produits anti-âge et/ou éclaircissants. Mais ce n’est pas tout, les scientifiques ont également découvert que cette précieuse bave comportait du collagène, de l’élastine et des protéines.
En s’enduisant de ce mucus, on permet ainsi à la peau de refaire le plein de collagène, cet actif naturel qui tend à se faire rare avec l’âge favorisant ainsi l’apparition de rides. On redonne également la souplesse perdue à la peau grâce à l’élastine et enfin, grâce aux protéines, on nourrit son épiderme.
Grâce au mucus d’escargot, on lutte ainsi contre l’acné, les cicatrices, les cernes, les rides, les vergetures, les brulures, l’eczéma ou le psoriasis. Tout ça est bien joli mais doit-on pour autant s’appliquer un escargot à même le visage?
Si cette méthode peu ragoûtante est appliquée dans les Andes chiliennes, rassurez-vous, partout ailleurs dans le monde, on opte pour les crèmes et les sérums à base de la précieuse bave. Quant aux tarifs, il faudra compter entre 150 et 500 dirhams le pot de crème.