En ces temps difficiles de pandémie, l’artiste Yasmine El Ouali, alias No Limit Flower, nous met du baume au cœur avec ses créations où la fleur, sa marque de fabrique, se décline à l’infini sur des toiles, des vêtements, des bougies ou encore des accessoires. Un univers poétique empreint de rêverie que l’on avait envie de partager avec vous. On vous fait une fleur.
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Avant d’être artiste, Yasmine El Ouali semble déjà avoir eu plusieurs vies. En plus d’être une mère de famille, cette Marocaine a travaillé de nombreuses années au sein d’une agence de voyage avant de la diriger. Une activité enrichissante de plus de 15 ans qui a pourtant montré ses limites. Yasmine El Ouali ressent en effet comme un besoin de développer sa créativité, de laisser libre cours à son imagination, d’être plus en phase avec son corps et moins dans une activité cérébrale. Écoutant son intuition, la jeune femme décide de quitter son domaine d’activité avant de commencer un chemin de développement personnel et spirituel afin de trouver sa voie. Une expérience hors du commun qui a eu le mérite de lui éclaircir l’esprit et de lui ouvrir les portes de sa nouvelle vie. Elle nous en dit plus.
Avez-vous toujours souhaité devenir artiste ?
Selon moi, un artiste est quelqu’un qui aime créer, qui a le goût du partage, de l’imagination… Autant de qualités que j’ai toujours portées en moi et que je laisse enfin s’exprimer. Donc oui, je pense que secrètement, je souhaite depuis longtemps être une artiste.
Comment qualifieriez-vous votre style ? Quelles sont vos inspirations, vos techniques de prédilection ?
Je pars toujours d’un motif, celui du cœur qui, au fur et à mesure, se transforme en une fleur que je décline à l’infini selon mon inspiration du moment. Complètement autodidacte, ma technique de prédilection reste le dessin. Pour cela, j’utilise un marqueur constitué de peinture et de pigments.
Pourquoi le nom No Limit Flower ? Que signifie-t-il ?
Ma fleur n’a aucune limite. Quand je commence, je ne sais pas à quel moment je vais m’arrêter. Je peux également décliner mon motif au gré de mon imagination et je le reproduis sur autant de supports que je veux : des toiles, des objets, des sculptures, des murs, des chapeaux ou encore des baskets. En fait, c’est l’ensemble de mon travail qui est sans limites. Et cette liberté totale me permet de ressentir et de m’exprimer complètement.
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On retrouve beaucoup de dessins de Simpsons ou encore de Mickey dans votre travail, est-ce une façon de garder votre âme d’enfant ?
Pour moi, il est important de garder son âme d’enfant sinon il n’y a pas de création ou d’imagination. Les Simpsons et Mickey sont effectivement mes personnages préférés. J’aime utiliser cette image fun, douce et légère afin d’exprimer un sentiment fort, lourd et violent comme ce que l’on peut ressentir actuellement envers le coronavirus par exemple. Mais on retrouve aussi dans mon travail beaucoup de portraits de stars et de personnalités à la fois iconiques et inspirantes. Ce sont là quelques-unes de mes inspirations, mais de manière générale, je ne me limite pas dans les représentations que je fais du monde qui me touche.
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Comment avez-vous vécu la pandémie de coronavirus ? A-t-elle été source d’inspiration ?
Cette période m’a donné l’espace physique de ce travail entamé depuis plusieurs années. Le fait d’être coupée de l’extérieur et de ne pouvoir sortir librement a créé en moi cette « urgence vitale » de m’exprimer. La toute première fois j’ai commencé à dessiner à 14h pour finir vers 3h du matin…
Où pouvons-nous retrouver et/ou acheter vos œuvres ?
Vous pouvez découvrir mes créations et prendre contact avec moi via ma page instagram @NoLimitFlower. Plusieurs de mes œuvres sont également exposées en ce moment à la galerie Kunst.
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