Au début, on trouve ça mignon comme tout et pour ne rien cacher, totalement normal. Après tout, il semblait plus que légitime que notre enfant veuille systématiquement rester à nos côtés car nous avions eu depuis sa naissance une relation fusionnelle. Comment réagir sans brusquer notre enfant? Telle est la question.
Apprenons à lire entre les lignes…
«Maman, maman !!!!» En se jetant dans vos bras, il est clair que notre enfant vient recharger les batteries et nous montrer son amour inconditionnel. Certes, c’est un très bel hommage mais, lorsqu’il aura décidé d’aller mener sa vie dans quelques années, nous nous retrouveron le bec dans l’eau. Et si notre enfant est le petit dernier, il a encore plus besoin de moments d’exclusivité avec nous. Pour autant, il n’est pas question de nous laisser totalement envahir. Apprenons à respirer! Comment?
- Souffler avant de rentrer chez nous en essayant dans la mesure du possible, de faire une pause avant d’arriver chez nous: un massage relaxant, un peu de lèche-vitrines ou juste un café avec notre meilleure amie !
- Passer le relais au papa ou à la nounou dès que nous lui aurez fait un gros bisou, juste le temps de vous poser.
- Reposons-nous ensemble, trouvons un moyen de nous détendre ensemble : allongeons-vous sur le lit pour un câlin ou une histoire qui nous calmera tous les deux.
- Donnons-lui l’occasion d’être plus autonome à la maison Le bain est un moment idéal pour le laisser s’amuser (sous contrôle bien sûr) tout en restant dans les parages pour nous détendre un peu.
Recadrer n’est pas rejeter
Après tout, quoi de plus légitime pour notre bout de chou de se réfugier dans nos bras alors qu’il ne nous a pas vu de la journée ou si peu. D’où l’intérêt de ne pas casser son enthousiasme et de lui apprendre petit à petit que n’est pas le «centre du monde». Recadrer les choses, cela passe par l’aider à comprendre qu’il est important pour lui comme pour nous d’instaurer une certaine discipline. Justement, voilà quelques idées…
- Consacrons-nous rien qu’à lui à certains moments précis. Si notre enfant sent qu’il y a des moments où nous sommes complètement disponible pour lui, pour l’écouter, jouer, raconter une histoire… il acceptera d’autant mieux que nous prenions également parfois du temps pour nous. Le matin ou avant le coucher, ce sont des instants privilégiés.
- Rester positive. Inutile d’être sur la défensive ou de cacher notre fatigue. Ne parlons pas trop à notre enfant de notre fatigue. Disons plutôt: «J’ai envie de m’asseoir sur ce canapé avec un grand verre d’eau et de faire un gros câlin avec ce petit garçon (cette petite fille) si gentil(le)…»
- Evitons de le repousser ou de le mettre à l’écart au moment où nous le retrouvons. Quand il aura 4 ou 5 ans, nous pourrons lui dire : « Laisse-moi quinze minutes pour me poser, et je suis à toi.» Mais un tout-petit comprend moins bien cette notion de délai.