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Humeur : Can 2024, mat nakroch lkheir!

 

C’est l’œil humide que l’on a fini la soirée hier, éteint la télé, fermé boutique et dormi (les nerfs en pelote). La Can s’est arrêtée pour nous mardi 30 janvier aux environs de 23h30. Apocalypse now ? Non ! Ce sont des choses qui arrivent aux meilleurs et quand bien même la déception fut mordante, nous fans, footeux et footeuses ne devons pas perdre cela de vue.

 

Ce fairplay que bon nombre de Marocains ont décidé d’adopter a été mis à mal par les haters, blagueurs de mauvais goût et initiateurs de jeux de mots « 3ayanin ». On vous passe le florilège de commentaires désobligeants sur les réseaux sociaux, ces champs de bataille digitaux où beaucoup se sont défoulés d’un match qu’ils n’ont eu à jouer que dans leurs têtes.

 

C’est simple, en temps de foot tout le monde se sent pousser des ailes façon Red Bull et pense (à tort) qu’il aurait su jouer des pieds mieux que les concernés. Wakha… on attend de voir vos exploits à la prochaine coupe. Montrez-nous votre magie et vos super pouvoirs, pas vos sarcasmes dial jouj rials.

 

Et en attendant votre heure de gloire, rappelez-vous ! Ces gars dont vous vous gaussez derrière vos écrans, sont les mêmes qui vous ont fait verser des larmes de fierté il y a deux ans. Ce sont les mêmes qui vous ont mené (becs, ongles et crampons) jusqu’en demi-finale devant des équipes légendaires. Ce sont les Ziyech, Hakimi, Ennasri, Bounou et compagnie qui vous ont fait entrer par la grande porte et quitter avec les honneurs !

 

Le Maroc a été le coup de cœur d’une compétition mondiale jouée avec brio, alors ne vous laissez pas emporter par la déconvenue d’hier.

 

Quand on aime une sélection, c’est avec ses hauts et ses bas, ses buts marqués ou loupés. Les Lions de l’Atlas auront leurs moments, ne vous inquiétez pas. Les pages s’écrivent et se tournent. Ça va, ça vient, comme tout le reste, en revanche le manque de loyauté laisse des marques indélébiles dans l’Histoire. Alors gardons un mindset princier. Remettons-nous en selle, apprenons de cette expérience et cassons la baraque la prochaine fois. Une (belle) équipe a perdu son match hier certes, mais elle n’a perdu ni ses acquis, ni sa valeur. Cheddo fe niyya dialkom !

 

 

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