L’épilation pourrait, entre autres, favoriser les infections sexuellement transmissibles. Des chercheurs américains sont arrivés à cette conclusion qui risque d’en surprendre plus d’une. Selon l’étude, l’épilation intégrale agresse les muqueuses vaginales, les laissant plus fragiles et plus exposées aux maladies telles que l’herpès, par exemple. Au rasoir, à la crème épilatoire ou à la cire, la méthode importe peu quant au danger.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’université de Californie San Francisco ont interrogé 3316 américaines âgées de 18 à 65 ans. Ils ont ainsi sondé leurs habitudes d’épilation. Plus de 80% d’entre elles ont affirmé s’épiler le maillot au moins une fois par mois. Parmi elles, près de 60% le font pour une question d’hygiène et la moitié ont déclaré qu’il s’agissait pour elles d’une routine de toilette. Il a été conclut aussi que les 18-24 ans s’épilent plus que leurs aînées.
Ceci dit, les chercheurs mettent en garde contre cette pratique qui revient à supprimer la barrière protectrice que forment les poils pubiens. Par ailleurs, entre les risques de coupure et les traumatismes sur la peau, l’épilation favorise la prolifération des bactéries et virus, y compris les infections sexuellement transmissibles.
Leur recommandation ? Bannir l’épilation intégrale. Il reste donc les options maillot classique, brésilien ou en ticket de métro.
