Société

Trois éco-entrepreneures marocaines récompensées par la Fondation Yves Rocher

Depuis vingt ans, la Fondation Yves Rocher récompense chaque année les femmes engagées en faveur de la préservation de l’environnement, et ce dans plus d’une cinquantaine de pays d’actions. Le Maroc ne fait pas exception, et honore également les projets de celles qui agissent et s’engagent pour l’environnement. Présentation des lauréates de l’année 2021.

Initiatrice de la cosmétique végétale, la marque Yves Rocher est également pionnière en matière de protection de l’environnement. Elle s’engage depuis plus de 50 ans à préserver la biodiversité à travers des produits naturels, respectueux de l’homme et du vivant. Il y a vingt ans, c’est donc naturellement, que la Fondation Yves Rocher, proche des femmes et de la nature, a créé Terre de Femmes, un programme soutenu par la marque mécène, qui met en lumière le travail de femmes exceptionnelles qui oeuvrent pour changer le monde. Objectif de cet engagement : soutenir financièrement ces projets ambitieux qui porte des valeurs telles que l’égalité hommes-femmes et la préservation de l’environnement.

Au Maroc, trois nouvelles femmes militantes viennent agrandir la famille Terre de Femmes. Lors d’un évènement organisé le mois dernier, un jury d’exception a récompensé les projets de trois candidates.

Le premier prix a été décerné à Khadija Hachimi Hajaji, qui œuvre pour la protection de l’escargot et l’amélioration des conditions de travail des populations rurales dans la région de Casablanca. Son idée ? L’escargot cosmétique. Animée par une éthique bienveillante, Khadija, qui a rapidement constaté que les agriculteurs utilisaient des pesticides pour éliminer les escargots de leurs cultures, a décidé de protéger cette espèce rare à l’échelle mondiale. Elle s’est lancée en 2003, dans la production de bave d’escargot pour la production de cosmétiques naturels. En parallèle, elle développe également des formations pour améliorer la situation sociale et économique de la femme rurale et des jeunes ruraux.

Le second prix, a, quant à lui, été attribué à Wissal Ben Moussa, co-fondatrice de la coopérative Domaine Nhaza, engagée dans la culture dans le désert de manière éco-responsable. Ingénieure en industries agro-alimentaires, Wissal a créé en 2018, cette coopérative de 10 hectares dont la vocation est de régénérer les terres arides de la vallée d’Azouarig et de recréer sa biodiversité, laissée pour compte par des pratiques agricoles nocives. « Nous cultivons aujourd’hui plusieurs dizaines de variétés arboricoles et maraîchères et nous avons réussi à planter plus de 2000 arbres dans le désert » explique la jeune femme. Une initiative impactante, que la Fondation Yves Rocher ne pouvait que récompenser.

Troisième et dernier prix, remis à Sara Ladouy investit dans le recyclage de l’eau à travers Rais’Eau, une solution efficace pour réutiliser l’eau du robinet gaspillée. Rien ne se perd, tout de se tranforme, c’est le leitomotiv, de cette start-up dont l’objectif est de minimiser la consommation d’eau en redéfinissant son recyclage dans les foyers. Ingénieur en génie mécanique, Sara s’intéresse de près au problèmatique de l’eau durant ses études. C’est ainsi qu’est né Rais’eau, projet d’étude qui limite le gaspillage de l’eau du robinet en la réutilisant pour alimenter les chasses d’eau des salles de bains. Le système de récupération, fabriqué au Maroc, utilise des matériaux, simples, sans filtre, ni produits chimiques, respectueux de l’environnement. Un projet ingénieux qui a permis d’économiser 1000 m³ d’eau !

 

À travers Terre de Femmes, Yves Rocher porte de beaux projets portés par des femmes héroïques dont nous sommes certains qu’ils contribuent à changer notre monde.

 

 

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