Avant de jeter, on pense à réparer
Si divorcer est plus « facile » pour nous que pour nos aïeux, il ne faut pas céder à la tentation de le faire sur un coup de tête. La vie de couple n’est pas un long fleuve tranquille, parfois il faut prendre du recul voire fermer les yeux face à certaines choses. Pourquoi ? Parce que si on est ensemble c’est pour de bonnes raisons, il faut donc d’abord chercher des solutions ensemble et progresser ensemble. Avant de jeter, pensez à réparer.
On garde son calme et on fait la part des choses
Dire tout ce que l’on pense sous l’effet de la colère, c’est dangereux. Avec l’impulsion, il arrive que les mots dépassent les pensées. En cas de conflits ou de tracas, on prend d’abord le temps de réfléchir avant d’aller en parler à l’autre. Avant de s’emporter, on tourne 7 fois sa langue dans sa bouche. Il s’agit de faire le point avec soi-même : est ce que ça vaut le coup de s’énerver ? Que reproche-t-on exactement à l’autre ? Ensuite, on procède à une discussion constructive (sans crier ou pire proférer des noms d’oiseau).
On juge ses actes, pas ses paroles
L’homme n’est pas comme nous. L’homme a la parole facile, il peut prétendre aimer quand ce n’est pas le cas. Paradoxalement, il peut ne pas savoir s’exprimer lorsqu’il ressent de l’amour. Que faire alors ? Ne pas se baser sur ses paroles. Il faut observer ses actes, et chercher les preuves d’amour dans le moindre de ses faits et gestes : les petites intentions, la tendresse désintéressée, etc. Tout ce qui se passe de mots.
On ne s’endort pas fâchés
Pourquoi ? Mais pourquoi passer une mauvaise nuit chargée de tensions et de tracas ? Pour s’infliger ça ? Pourquoi, de surcroît, gâcher la journée du lendemain en se réveillant mal en point ? Les petites disputes doivent êtres réglées avant le sommeil et demain est un autres jour.
On est complices, pas ennemis
Au lieu de guetter le moindre faux-pas de l’autre comme si on était en guerre. On baisse les armes et on s’autorise à vivre pleinement à deux. Dans un couple, la complicité est une base fondamentale. Il faut savoir : rire des mêmes choses, se sentir aimés pour ce que l’on est réellement, se comprendre, se soutenir, parler le même langage… Sinon, la vie à deux risque de paraître monotone voire impossible.
On est née libre et on le reste
Ne laissez pas toute votre existence se résumer à votre couple. On a trop souvent tendance à s’oublier quand on est deux. Il faut, au contraire, préserver sa liberté, penser à ses propres intérêts, s’épanouir (aussi) en dehors du couple. En revanche, il ne s’agit pas non plus d’être égoïste. Il faut trouver le bon équilibre.
On n’est pas pressée
Contrairement à notre Mmi’Lalla, et même à notre maman, on n’a plus besoin de trouver un mari pour s’épanouir. On peut se permettre de prendre le temps. Donc, même si on est éperdument amoureuse, il ne faut pas se précipiter. Il faut savourer chaque étape. L’évolution se fera naturellement, elle s’imposera comme une évidence. Ou pas.
On entretient la passion
La passion qui vous anime n’est pas un acquis ! Il ne faut jamais se laisser aller… Donc même après des années, on continue à séduire l’autre, à le surprendre, à prendre soin de soi et à se faire belle. L’amour a besoin de respect, de tendresse mais aussi d’attentions pour survivre.
On pardonne ou on s’en va
Parce qu’il n’y a rien de pire que le doute. S’il nous fait du mal, on réfléchit le temps qu’il faudra pour prendre une vraie décision. Et si on décide de lui pardonner, on lui pardonne réellement. On ne campe pas sur la rancune, elle est nuisible. On fait table rase et on repart sur de bonnes bases en lui accordant à nouveau sa confiance. Sinon, on s’en va. On s’en va et on ne fait pas marche arrière.
On fuit les hommes passifs
Les hommes passifs sont ceux qui vivent endormis, ils n’ont pas de courage et sont incapables de prendre des initiatives ou des décisions. Si un homme ne fait pas grand-chose au quotidien, il ne fera pas grand-chose en amour. Alors on choisit un homme qui croque la vie à pleines dents, un homme qui se bat, un homme qui mène des projets, qui avance… et on avance à ses côtés, et lui aux nôtres. On n’est pas dépendants l’un de l’autre, on est complémentaires.