News

Agressée par un chauffeur de taxi, elle nous livre son témoignage

Mouna est une jeune casablancaise, alors qu’elle passait la soirée avec des copines sur Anfa, elle décide de prendre un taxi à proximité de la salle de sport City Club. Son amie prend le premier taxi, elle, elle prend le second taxi vide. Elle indique au chauffeur de taxi Belvédère mais se rend compte que ce dernier emprunte la mauvaise route. « Il devait passer par Zerktouni, mais il est passé par Moulay Idriss 1er en brulant un feu rouge. Quand je lui ai demandé si on allait bien à Belvédère, il m’a répondu: « on va à Sebta, on va où on veut »». C’est à ce moment là que le chauffeur bloque la porte, retire la main de sa poche et sort son couteau. Prise de panique, Mouna saute du taxi en marche, oubliant son sac dans la voiture. « Je n’ai pas réfléchi au moment de sauter, mais j’ai préféré mourir que finir violée et tuée » déclare la victime. Mouna a subi plusieurs fractures et souffre de quelques blessures au niveau du visage. Depuis son agression, elle a consulté des médecins, vu un dermatologue et effectué des radios et des scanner. «J’ai toujours des vertiges, je souffre psychologiquement, j’envisage de consulter un psychologue» poursuit la victime. Deux semaines après son agression, le traumatisme est toujours présent, Mouna refuse de sortir seule de chez elle. «J’ai peur et je n’en reviens pas, un chauffeur de taxi est censé être une personne de confiance» déplore-t-elle.

La police enquête

Malheureusement, Mouna n’a pas aperçu le visage de son agresseur. «Je me souviens qu’il portait un bonnet, je n’ai pas vu son visage. Mais je n’oublierai jamais sa voix. Il avait un comportement étrange, je pense qu’il était ivre».  La police s’est rendue sur les lieux pour analyser les vidéos des caméras de surveillance, en vain. Les caméras de sécurité d’un magasin ont enregistré le passage du taxi à 22h12, mais l’image n’est pas assez nette pour permettre une identification de la plaque d’immatriculation de cette Fiat Uno. Depuis son agression, Mouna et sa famille ont livré de nombreux témoignages dans la presse. « J’espère qu’il sera très prochainement arrêté. C’est un danger pour les femmes ». 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page

Ceci se fermera dans 20 secondes