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Hasnaa, fille de Badou Zaki et championne de Capoeira (VIDÉO)

Si tous les Marocains connaissent Badou Zaki, légende du football marocain, ils ne tarderont pas à prendre connaissance de sa fille, Hasnaa. Celle-ci vient de monter sur le podium du championnat du monde de capoeira au Brésil, drapeau marocain à la main.

Hasna Badou est heureuse. La fille de l’ancien gardien de but des Lions de l’Atlas vient de remporter la médaille d’argent du Mondial de Capoeira qui vient de se dérouler au Brésil. Un succès d’autant plus important qu’il constitue le premier de Hasnaa sous les couleurs du Maroc. Car jusqu’ici, elle concourrait sous les couleurs de la France, avec lequel elle a remporté le championnat d’Europe en 2016.

Mais alors comment diable a-t-elle pu devenir championne dans un sport aussi exotique pour les Marocains que la capoeira? Après un voyage en Thaïlande, où, après avoir décroché son diplôme en économie et en psychologie, elle s’expatrie pour pratiquer de la boxe thaïe.

 

 

 

 

 

Après quelques mois passés au pays de Siam, la jeune marocaine retourne à Paris pour devenir coach sportif, et c’est là qu’elle découvre la capoeira, un art martial brésilien créé par les esclaves africains exploités par les colons portugais, où attaques et esquives sont temporisés par la musique et les chants traditionnels.

 

 

 

 

Dans sa discipline, Hasnaa se fait appeler Sininho, ce qui veut dire clochette en portugais. Un surnom que lui a donné son maître comme le veut la tradition dans ce sport. « Sa ténacité, sa joie de vivre et son caractère bien trempé lui rappelait la fée clochette », nous a confié Hasnaa.

 

 

 

 

 

 

Car il en faut de la ténacité pour réussir dans un milieu essentiellement masculin. Ses idoles comme Nawal El Moutawakel où son propre père avec qui elle partage l’amour du Wydad, inspirent Hasnaa qui souhaitent que la Capoeira soit mieux connue auprès de ses compatriotes. « Ce qui m’a un peu chagriné, c’est le fait de ne pas avoir été soutenue lors de ce championnat du monde. Je me suis sentie un peu seule », nous confia la jeune femme qui regrette l’absence d’une fédération de capoeira dans le royaume.

 

 

 

 

 

 

Malgré tout, Hasnaa tient à rentrer au Maroc, où elle compte s’installer pour s’investir entièrement dans le développement de la pratique du sport, en particulier les arts martiaux, les sports urbains et les sports extrêmes. Elle souhaite également développer un travail social et solidaire auprès des jeunes en poursuivant les cours et stages de Capoeira à Casablanca, Rabat, Essaouira et dans un avenir proche Agadir.

 

 

 

 

 

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