7 bonnes raisons de ne pas lire le livre « Hshouma » de Zainab Fasiki

La dessinatrice marocaine Zainab Fasiki a récemment dévoilé un comic book intitulé « Hshouma ». Un livre dans lequel la bédéiste plaide pour la liberté sexuelle des Marocains, particulièrement les femmes. Un manuel encensé par les journalistes des quatre coins du monde qui saluent « le courage » de la jeune auteure de « briser les tabous » dans une société comme la nôtre. Dans la rédaction, nous sommes un chouia moins enthousiastes…

La dessinatrice marocaine Zainab Fasiki a récemment dévoilé un comic book intitulé « Hshouma ». Un livre dans lequel la bédéiste plaide pour la liberté sexuelle des Marocains, particulièrement les femmes. Un manuel encensé par les journalistes des quatre coins du monde qui saluent « le courage » de la jeune auteure de « briser les tabous » dans une société comme la nôtre. Dans la rédaction, nous sommes un chouia moins enthousiastes…

Sexe, femmes, islam… Tout ce dont les médias raffolent. Zainab Fasiki l’a bien compris. La dessinatrice marocaine a tenté d’aborder ces sujets-là dans un ouvrage intitulé « Hshouma ». Une sorte de bande dessinée comprenant des dessins graphiques accompagnés de textes à la première personne où l’auteure défend la liberté des moeurs et de la sexualité au Maroc et dénonce une société corsetée, génératrice de frustrations et de violences.

 

Le sujet est très intéressant, mais ce qu’en a fait Zainab Fasiki est un peu décevant. On vous dit pourquoi.

 

1: Parce qu’on n’apprend rien

Strictement rien. Si vous cherchez à élargir vos connaissances, passez votre chemin. Le bouquin ne vous apprendra rien de nouveau. Il est bourré d’évidences. Extrait: « la transition de l’enfance à l’age adulte s’appelle la puberté ». Merci pour l’information, on dormira moins bêtes ce soir.

2: Parce que la démarche du livre est absurde

Zainab Fasiki prétend s’adresser à ses compatriotes à qui elle demande de tolérer la différence et paradoxalement, elle choisit d’écrire en français. Pourquoi l’écrire en français et pas en arabe ou en darija? C’est le meilleur moyen de discréditer son « combat »…

3: Parce que le livre est sacrément réducteur

 

Et place les Marocaines comme des victimes. Il manque de nuances, d’objectivité, de chiffres, de consistance… Certaines des affirmations sur la sexualité ne sont pas vraiment étayées ni expliquées. Dommage.

4: Parce que les dessins ne sont pas représentatifs de la société marocaine

Zainab Fasiki a pour habitude de dessiner des corps parfaits, des fesses bien galbées et des seins qui regardent le ciel… Bref, des corps fantasmés qui n’existent pas ou peu en réalité dans notre société. Quant à la coupe style Amélie Poulain, elle est tout sauf originale. Dans l’histoire de la BD, bon nombre d’artistes ont dessiné des héroïnes aux cheveux courts noirs. D’ailleurs, Zainab a même été accusée de plagiat.

5: Parce qu’elle n’arrête pas de se justifier

Et de s’excuser. Et c’est pénible. « Je n’attends pas que ce livre change ma société […] on peut néanmoins vivre tous en paix. » Le livre regorge de phrases comme celle-là. Pourquoi l’avoir écrit alors?

6: Parce que la typo est laide

Elle fait penser à celle d’MSN à l’époque des wizz et des « parti(e) manger ». Et ça rend le texte encore plus naïf qu’il ne l’est.

7: Parce qu’il est cher

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